le bruit de fond des campagnes

 

 

 

 

 

"Radio Murmures, le bruit de fond des campagnes"

 

 

Une série de 25 émissions radiophoniques

de 20 minutes

 Des expériences originales de créations d'activités

en Massif Central
25 portraits sur 5 territoires
 Sud-Ardèche, Sud-Aveyron, Puy de Dôme, Haute-Loire et Plateau de Millevaches

 

 

Un partenariat réseau des CREFAD - Radio Saint-Affrique

 

 

 

                                     

 

 

 

 

 

         

         

 

...comme un bruit de fond échappé des campagnes du Massif Central et de leurs habitants qui s'agitent, se regroupent, prennent leur vie en main et créent des activités.

Ils sont de plus en plus nombreux en Haute-Loire, Puy de Dôme, Ardèche, Aveyron, Creuse et Corrèze à décider d'habiter là, de vivre et de travailler au pays et de bousculer quelques barrières pour rendre leurs choix possibles.

Nous, associations d'éducation populaire et d'accompagnement aux initiatives locales, avons souhaité conduire la rumeur jusqu'aux ondes, donner à entendre la singularité des choix et des parcours de ces personnes.

 

On trouvera dans ces 25 émissions, chacune consacrée à un témoignage individuel ou collectif, une diversité d'activités agricoles, artisanales, culturelles, de services, d'habitat et de construction, inscrites ou non dans le champ de l'économie marchande.

 

Au-delà des spécificités de chaque manière d'entreprendre et de s'organiser, il s'agit de mettre un peu de lumière sur ce que ces choix de vie racontent de la société et des possibilités explorées ou non de s'y émanciper. On y découvre une vie rurale trépidante, des réservoirs de créativité et d'innovation, des métiers qui s'inventent sur la base des envies, des savoir-faire et des valeurs de ceux qui les créent.

 

 

 

 

 

 

 
   

 

 

 

 Ces émissions ont été réalisées en partenariat avec Radio Saint-Affrique, dans le cadre du programme « Accueillir et accompagner des personnes en création d’activités atypiques et innovantes en Massif Central ».

 

Porté par les associations Dasa (Haute-Loire), Pivoine (Creuse, Corrèze), CREFAD Auvergne (Puy-de-Dôme), Idées (Aveyron), Avril (Ardèche) et la coopérative d'activités Oxalis (Creuse et Haute-Loire).

Ce programme est financé par la DATAR Massif Central, les régions Auvergne, Limousin, Rhône-Alpes et Bourgogne.

 

 

 

 

25 portraits sur 5 territoires



 

Christiane et Patrice

Christiane et Patrice, éleveurs laitiers à Bafour sur le plateau de la Chaisedieu (Haute-Loire)

 

Installés depuis 30 ans avec 30 vaches laitières et 30 génisses, Christiane , Patrice et leurs quatre enfants sont arrivés en Auvergne un peu par hasard, en cherchant une terre pour s’installer. Plutôt bien accueillis dans ce pays où « il y avait de la place », libérée par les nombreux départs des fils d’agriculteurs vers les villes, ils ont longtemps été considérés comme des gens de passage : pourquoi resteraient-ils, si les autres partent ? Ils sont restés, certes, mais la vie n’a pas toujours été facile, les galères financières ont jeté le doute plus d’une fois sur la pertinence de l’activité et du train de vie qui va avec. Après le départ de leur dernier enfant, Christiane se méfie du repli sur soi et de l’isolement : elle décide de développer des « goûters à la ferme », pour diversifier l’activité et surtout pour voir du monde.

 

Christiane et Patrice

Anne, Epicerie "del pais"

Anne, Epicerie Del Païs

 

à Saint-Affrique (Aveyron) - Durée : 19'55

 

  Pour ouvrir une épicerie achalandée exclusivement en produits locaux, Anne et Anaëlle sont allées à la rencontre des producteurs installés à 60 km à la ronde, et ont défini avec eux la qualité des produits vendus au magasin. Dans une ville de 8000 habitants dotée de deux supermarchés, comment faire évoluer les habitudes de consommation, proposer un prix juste pour les producteurs, rémunérer le travail des épicières et s'ouvrir au consommateur à petit budget ?

 

Anne

Jocelyn Arnaud

Jocelyn, berger sur le Plateau des Gras, Chauzon (Ardèche)

 

Sur ce plateau sec et isolé de l’Ardèche méridionale, Jocelyn élève des brebis et garde des troupeaux l’été pour d’autres éleveurs. Il est seul habitant à 20 km à la ronde, s’est accommodé d’un confort sommaire, vit dans un marabout sans électricité. Il est en même temps très relié aux habitants proches, aux propriétaires fonciers, à la profession agricole, aux réseaux militants ardéchois. Son rapport au métier d’éleveur pastoral, à la ressource fourragère qu’il tente de valoriser à l’économie, le mobilise dans les combats contre l’imposition des techniques et des normes du modèle agricole dominant, comme le puçage électronique obligatoire des animaux d’élevage.

 


Jocelyn