La semaine dernière, l’Amérique latine a perdu une voix et le monde a perdu une conscience. José « Pepe » Mujica, ancien président de l’Uruguay, s’est éteint à l’âge de 89 ans. Et ce n’est pas simplement un homme que l’on enterre, c’est un certain type d’idée : celle qu’un pouvoir sans frugalité n’est que vanité.
Pepe Mujica, c’était l’improbable. Un guérillero devenu président. Un rebelle aux mains terreuses, devenu artisan de lois progressistes. Un homme qui, jusque dans son dernier souffle, a défendu l’idée folle que la politique pouvait être au service du peuple, et non l’inverse.
