La chronique du Père Peinard#1. Les croquants sur l’Empaillé, du papier qui gratte et sent la révolte !

Bonjour à toutes et tous, dans ces nouvelles chroniques, c’est le père Peinard qui va s’exprimer. Ce personnage a été créé par l’Aveyronnais Emile Pouget en 1891. Pendant près de 20 ans il le fera causer dans son journal hebdomadaire libertaire qui justement s’appelait « Le Père Peinard, les réflecs hebdomadaires d’un gniaff » (Un gniaff, c’est un menuisier en argot). Et c’est justement en utilisant un argot très fleuri, que ce Père Peinard s’adressait à ses lecteurs.

L’hebdo s’est arrêté en 1905. Et 120 ans après, déclinés en chronique radiophonique, son style, et son esprit j’espère, renaissent aujourd’hui sur Radio St Affrique. A toi Père Peinard ! On t’écoute !

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Et ! fichtre ! qu’elle est belle et galbeuse, cette histoire des Croquant·es du Rouergue de 1643 ! Des gueux, des faucheux, des gueusards de la glèbe qui en ont eu plein la musette des impôts royaux, des tailles et des dîmes, et qui, un beau jour, ont dit « Assez ! ». Et pas des rigolos, hein ! Quinze mille paires de bras qui ont ramassé les fourches et les faux, ont retroussé les manches et sont allés expliquer leur manière de penser à ces grands fainéants de nobles et de curés qui vivaient sur leur dos…/…

Et si tu veux piger un peu mieux ce qu’ont dans l’bide ces Croquant·es qu’se font pas marcher sur les sabots depuis des siècles, ben vas-y franco : chope-toi L’Empaillé ! C’est pas d’la lecture pour les larves, ça, c’est du papier qui gratte, qui sent la terre et la révolte !