A l’initiative des organisations de soutien à l’Hôpital de St Affrique, une rencontre publique s’est tenue mardi 29 avril 2025, avec l’objectif de faire un point sur l’évolution de la situation depuis 3 mois.
Les problématiques sont nombreuses, et peu d’entre elles ont, à court ou moyen terme, un début de solution pour maintenir correctement les activités sur le site de l’Hôpital Emile Borel.
Les organisateurs de la soirée, le Manifeste, la coordination des hôpitaux, les représentants des Usagers, rejoints par des praticiens intervenant à l’hôpital, ont pointé les besoins immédiats nécessaires au maintien de l’activité des services. C’est en effet ce à quoi s’était engagée l’ARS et la direction hospitalière, et ce jusqu’à l’ouverture de l’Hôpital commun de St Georges de Luzençon, prévue à minima dans 5 ans.
Nous entendrons sur ces sujets le sous directeur de St Affrique, Mr Kiremidjan, et la DRH Nathalie Peyrottes ; Mr Arnal, directeur départemental de l’Agence Régionale de Santé, remplaçant ici Mr Jaffre, directeur régional de l’ARS ;
Face aux constats alarmants et désabusés des personnels de santé et des usagers, les avancées réalisées depuis quelques mois semblent loin d’apaiser les inquiétudes .
Le manque criant de médecins est reconnu par tous les acteurs, mais aucune mesure ne semble être efficace pour le combler : entre remplacements à la marge et contrats intérimaires, et les médecins PADHUE, considérés comme stagiaires sans responsabilisation propre, tous les services sont fortement impactés ; phénomène qui s’accentue d’autant plus que, pour les membres du Manifeste, les prévisions de départ, et les démissions de médecins ne sont pas freinées.
Interview: MariLou ; Montage: Josef
