Réalisé par Guillaume VÉRIN d’après l’histoire d’Aboubacar Keita

Ce podcast a été créé suite à un projet théâtral sur le même thème  (« Ce que je dis… une trace sur le sable » sorti de création en décembre 2019)  à propos des jeunes (mineurs) venant d’Afrique subtropical pour trouver en France l’espoir d’une vie meilleure. Mais au-delà de ces quelques mots qui résument une situation globale, il y a autant d’ histoires personnelles que d’individus.

Mon but est de porter à notre connaissance ces histoires, de m’éloigner des généralités, des regroupement, des « flux », d’une approche journalistique, pour essayer de comprendre ce qui fait écho en nous en tant qu’humain : nos représentations, nos connaissances, notre culture de l’Afrique qui dans un sens ou un autre influent notre jugement. Poser tout ça devant nous, et déconstruire une vision européenne parfois arrogante, « on sait mais on ne sais rien ». Je veux retrouver cette curiosité de l’autre, car « l’autre » dit beaucoup de nous-même, de notre humanité, du monde dans lequel nous vivons. Comme les paroles simples d’un sage, un jeune ivoirien de 15 ans qui n’est jamais allé à l’école à des choses à nous dire et à nous apprendre si l’on est disposé à l’écouter et à l’entendre.

Réalisé par Guillaume VÉRIN d’après l’histoire d’Aboubacar Keita, aide, commentaire et interprétation de la poésie : Maud Curassier, Guitare : Samuel Covel.

Un grand merci à Aboubacar au CADA de Saint-Affrique et à radio Saint-Affrique.